La pandémie a donné des ailes au couple Brais-Beaudoin. Pour se rapprocher de leur rêve, ils vendent tout pour devenir pourvoyeurs en Haute-Mauricie, une région qu’ils connaissent peu mais qui résonne beaucoup. Sur leurs 181 km carrés de territoire sauvage, les voilà au paradis, plus vivants que jamais à la Pourvoirie du Lac Lareau.
Début 2022, Stéphane Beaudoin est encore chauffeur d’autobus tandis que Stéfanie opère sa propre entreprise en produits et équipements sanitaires sur la Rive-Sud de Montréal. L’appel de la forêt se fait de plus en plus présent. « Nos quatre enfants ne vivaient déjà plus avec nous. On était libres comme l’air », lancent-ils. La pandémie a fait naitre en eux l’envie d’un grand virage. « On se demandait souvent ce qu’on ferait si on avait le courage de tout vendre. » La réponse n’a pas tardé.
Un rêve. Une réalité.
Stéphane vient d’une famille de trappeurs et de chasseurs de gibier. « Chez nous, on a ça dans le sang. » Stéfanie, elle, revoit défiler de plus en plus souvent ses souvenirs d’enfance au chalet familial. « On y allait tout l’été. Les plus beaux moments de mon enfance », se rappelle la jeune femme. Un retour en nature s’impose.
« La pourvoirie du Lac Lareau a été la première pourvoirie qu’on a visitée. Ça a été un coup de foudre immédiat. » En avril, ils deviennent officiellement propriétaires d’un domaine comprenant une rivière et 89 lacs. « Le jour où j’ai mis les pieds ici pour la première fois, je fêtais mes 50 ans », se souvient Stéphane. Vivre dans le bois devient réalité.
La récompense
« Ce qu’on aime de cette vie, c’est le contact direct avec la nature et la relation qu’on développe avec des gens respectueux qui savent l’apprécier. » La première saison a été un véritable tourbillon. « On a amélioré beaucoup de choses en très peu de temps. » Le couple se découvre des talents et une capacité à faire face à toutes situations. « Ici, pas de quincaillerie à proximité. Mon meilleur assistant, c’est Youtube. », rigole Stéphane, fier d’avoir fait installer internet haute vitesse.
Les corvées sont elles aussi très nombreuses. Les faire à deux, c’est mieux. « On aime partir avec nos chainsaws pour débroussailler des sentiers, installer des panneaux solaires ou réparer une chaloupe. »
« On n’était pas polyvalents, on est en train de le devenir. »
Quand ils s’offrent une pause au sommet de la montagne, ils se pincent devant la beauté du territoire et de ses lacs poissonneux. « On a travaillé fort et on a réussi », se dit Stéfanie. « Attendez de voir les belles grosses truites indigènes de 18 pouces qu’on trouve ici», se dit Stéphane. Chacun sa fierté !
Pour en savoir plus sur la Pourvoirie du Lac Lareau ou pour réserver votre séjour
Rédigé par Diane Laberge
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