IDENTIFICATION
HABITAT
ALIMENTATION
REPRODUCTION
Longueur totale : 200 à 350 cm. Hauteur à l’épaule : 150 à 200 cm. Poids : mâle 800 à 1100 kg; femelle 500 à 600 kg. Coloration : Pelage brun foncé avec face, crinière, pattes et dessus de la queue plus foncés, pratiquement noir. Traits externes caractéristiques : Le bison est un gros ruminant rustique à qui des jarres longs et rugueux et une bourre laineuse donnent un aspect bicolore. Sa longue crinière hirsute de couleur brun foncé fait contraste avec une barbe presque noire; son arrière-train, à la fourrure marron courte et raide, semble aussi presque noir. Le bison a l’odorat très développé, une vue excellente et un fort instinct grégaire. Bien que cet animal soit couramment appelé « buffalo », le nom scientifique de l’espèce nord-américaine est bison.
Aire de répartition du bison : Autrefois clairsemée, la population de bisons continue d’augmenter dans les fermes canadiennes. Selon le Recensement de l’agriculture de 2006, le troupeau de bisons, qui comptait 195 728 têtes, a augmenté de 34,9 % depuis 2001. Les producteurs de bisons sont concentrés dans les provinces de l’Ouest – la Colombie-Britannique, l’Alberta, la Saskatchewan et le Manitoba – et moins de 5 % exercent leur activité en Ontario et dans l’Est. À elle seule, l’Alberta possède 49,7 % du troupeau et 45,8 % des fermes. Le troupeau de bisons de la Saskatchewan arrive au deuxième rang en importance (29,3 %), suivi par celui du Manitoba (10,0 %) et celui de la Colombie-Britannique (6,5 %). Domaine vital : Non applicable en raison de son statut d’élevage. Espèce indigène de l’Amérique du Nord, le bison est naturellement adapté au climat canadien. Sa composition génétique lui permet de bien résister aux tempêtes hivernales et à la chaleur estivale. Le bison n’a besoin que d’aires de repos bien drainées et d’abris naturels ou artificiels pour se protéger contre les conditions météorologiques extrêmes. Animal indigène, le bison s’est adapté au fil des siècles à la sécheresse et aux feux de prairie qui limitaient les disponibilités alimentaires, ayant développé un système digestif plus lent que celui des bovins, une caractéristique qui lui permet de brouter la plus grande partie de ce que le climat canadien a à lui offrir.
Le bison peut plus efficacement que les bovins transformer en énergie des plantes fourragères pauvres en protéines et s’en tire très bien dans la plupart des types de pâturages. Cependant, comme dans le cas des bovins, il est possible de compléter l’alimentation de finition du bison par du grain afin de lui faire prendre du poids plus rapidement que s’il ne consommait que du fourrage. L’ajout de céréales à l’alimentation peut aussi élever le taux de conception des bisonnes et augmentera la quantité de gras, ce qui attendrira la viande.
La maturité sexuelle est atteinte entre 18 et 30 mois. La saison de reproduction du bison – appelée rut – s’étend normalement de la fin de juillet à la mi-septembre, la plus grande partie des accouplements ayant lieu en août. La période de gestation, d’environ neuf mois, est la même que pour les bovins et la plupart des bisonneaux naissent en mai ou en juin.