Quand est venu le temps de faire une rétrospective de ma saison de pêche, des centaines de beaux moments me sont revenus en tête ; les rencontres, le bon temps passé entre amis, les paysages incroyables qui nous entouraient… Mais j’ai quand même réussi à choisir deux moments forts de mon été.
Je commence avec mon aventure en pourvoirie en Haute-Mauricie. Après deux jours assez difficiles à lancer de grosses mouches à la recherche de brochets, nous avons décidé de nous attaquer à la truite grise. Malgré le temps chaud du mois de juillet et le fait que la grise mord rarement à la mouche, nous nous sommes lancés. J’avais vécu une expérience similaire en Patagonie, à la pêche à la truite brune, et je me suis dit : « Pourquoi ne pas essayer de reproduire ça au Québec ? » J’ai mis un gros streamer au bout d’une soie calante et lancé ça le plus loin possible. J’ai laissé caler et j’ai ramené en strippant tranquillement. Après quelques lancers, boom ! J’ai une prise au bout de la ligne. Derek et moi n’en revenions pas : une belle grise de 4 à 5 livres. Ce que je retiens de cette aventure, c’est de toujours avoir confiance et d’essayer différentes techniques, parce que personne ne peut prédire le comportement du poisson.
Mon autre moment fort semble directement sorti d’un film d’action ! J’ai encore du mal à croire la chance que j’ai eue de vivre cette aventure. Le 14 août dernier, nous sommes partis de Québec à bord de deux hélicoptères avec la tribu Hooké pour une aventure dans le Grand Nord. Nous avons visité les chutes Helen sur la rivière George. Pendant ces 10 jours, j’ai eu la chance de pêcher le saumon de l’Atlantique fraîchement sorti de la mer et fort comme je ne l’avais jamais vu, j’ai croisé des ours polaires et des ours noirs en pêchant l’omble chevalier, sans oublier les shore lunch de malade dont je me suis régalé au milieu de nulle part.
Ce qui rend mes meilleurs moments encore plus inoubliables, c’est assurément les gens avec qui j’ai voyagé et ceux que j’ai rencontrés là-bas. C’est incroyable comme le temps peut s’arrêter quand nous sommes retirés de la société et que nous nous retrouvons tous, animés par une même passion. Les sourires, les blagues, les poissons perdus, les bons lancers, les échanges de mouches, la chance de vivre quelque chose que peu de gens ont la chance de vivre…
Quand je me remémore mes voyages, c’est rarement les poissons dont je me souviens le plus, mais bien la chance que j’ai d’explorer et de vivre ces expéditions avec des gens passionnés comme moi.
Rédigé par Fred CampbellCe lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre
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